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Mes orchidées: leur culture

 

Généralités:

    1 - Contrairement à une idée reçue, les orchidées ne sont (en général) pas difficiles à cultiver et peuvent même résister à des conditions extrêmes pour certaines, notamment lorsqu'elles sont dotées de pseudo-bulbes, véritables réservoirs d'eau et de sucres leur assurant une survie de plusieurs semaines voire mois sans la moindre goutte d'eau.

    2 - L'essentiel est de comprendre qu'une orchidées ne se cultive pas (ou rarement) comme un Ficus ou une impatiens. Ce sont pour une majorité de plantes tropicales, des plantes épiphytes (qui sont accrochés aux arbres, soit directement sur le tronc ou les branches, soit sur des parties moussues ou dans des creux, là où de la matière organique s'accumule) ou lithophytes (qui poussent sur des rochers, à flan de falaise, dans des anfractuosités). Certaines sont terrestres (poussent à terre, soit dans la prairie, sur des talus ou dans l'humus des forêts) ou encore rupicoles (sols minéraux, grave, rochers, avec eau courante ou ruisselante)

   3 -  La plupart du temps, un mélange à base d'écorces de granulométrie choisie en fonction de la taille de la plante (plus elle est grosse, plus le seront les écorces, en général) conviendra à merveille. On pourra y ajouter du sphagnum (sphaigne) pour les plantes demandant une humidité plus constante, ou un peu de tourbe pour les terrestres. On pourra ajouter également des éléments minéraux (pouzzolane, pumice, perlite, billes d'argile, sable...) pour les plantes les plus sensibles aux pourritures et/ou pour éviter une décomposition trop rapide du substrat. 

   4 -  L'arrosage se fait de préférence avec une eau de bonne qualité, pas trop calcaire dans l'idéale. voire de l'eau de pluie uniquement pour certaines. La difficulté vient de l'engrais que l'on choisit d'utiliser. Si celui-ci est acidifiant (contenant beaucoup d'urée ou d'ammonium NH4+, et peu de nitrates NO3-), il faudra utiliser une eau légèrement calcaire. Si elle est très dure on peut la mélanger à de l'eau de pluie pour l'adoucir. Si l'engrais contient plutôt des nitrates, on pourra utiliser de l'eau de pluie, et moins d'eau calcaire.

   5 -  La lumière: les orchidées aiment la lumière. mais pas trop le soleil si celui-ci est brûlant. un ombrage de 50% minimum est nécessaire en été pour la plupart si elles sont exposées au sud.  Cette exposition est nécessaire pour Cattleya, Dendrobium, vanda, Oncidium... Les Phalaenopsis apprécieront une fenêtre à l'est ou l'ouest (attention aux rayons de soleil l'été) tandis que le nord conviendra aux Paphiopedilum (sauf les multifleurs), Masdevallia et orchidées bijoux.

 

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La culture des Paphiopedilum: des plantes issues de milieux très variés

     Les Paphiopedilum étant issus de milieux écologiques très divers, que ce soit au niveau du sol que du climat, leur culture en est d'autant compliquée (au moins pour les espèces, les hybrides sont souvent plus faciles). Pour se compliquer le moins la vie, il est important de connaître les grandes familles de Paphios, dans les lesquelles les espèces ont souvent des besoins similaires. Vous pouvez vous référer au tableau que j'ai mis sur le site pour avoir un maximum de précisions sur les conditions de culture à donner à chacune des espèces. il y a toutefois une bonne tolérence en culture, inutile de respecter scrupuleusement les indications.


     A - Les Brachypetalum: niveum, bellatulum, concolor, leucochilum, godefroyae, thaianum

     Leurs exigeances sont similaires, ça tombe bien!! Ils apprécient tous une ambiance chaude et plutôt humide mais tolèrent un air un peu sec (donc conviennent dans une maison ou un appartement pas trop sec!!), une bonne ventilation (ils poussent souvent sur des falaises, des fissures de roches. voire face à la mer...), une lumière vive (ombrage moyen à faible) et un substrat drainant, stable et frais (on peut ajouter du gravier, cela oblige à arroser souvent mais en conditions chaudes et humides c'est préférable). J'utilise à présent de l'écorce de granulométrie moyenne, 12mm (Orchiata Power) avec des billes d'argile et un peu de mousse (pas obligatoire, j'essaie voir s'ils préfèrent, pour l'acidité). Il vaut mieux rempoter avant que le substrat ne se dégrade, au risque de perdre la plante... et cela au départ de la végétation active (avril). Un repos en décembre-janvier est favorable à la plupart des espèces (plus sec). La floraison à souvent lieu au printemps dans ces conditions (comme dans leur milieu). Ils sont sensibles des racines, aussi il vaut mieux ne pas forcer sur l'engrais (doses homéopathiques mais constantes, eau assez pure).


concolor

un beau bellatulum


     B - Les polyantha: les Paphios multifleurs, "moustachus"

     Pour la culture, j'ai choisi de les diviser en deux grands groupes: les calcicoles (sols alcalins) et les non calcicoles. Tous les polyantha semblent préférer nettement une ambiance chaude et humide. certains sont moins regardant (lowii, haynaldianum, dianthum sont les plus faciles à mon avis)

   1-Calcicoles: philippinense, rothschildianum, sanderianum, kolopakingii, stonei, praestans, whilelminiae, gigantifolium, dianthum

     Je les cultive à présent principalement en écorces petites (6-9mm et 9-12mm). Ils sont gourmands, que ce soit en engrais ou en lumière (forte sauf sanderianum, dianthum et gigantifolium) et en chaleur (mini 15-20°C de préférence et la journée 25°C au moins pour une bonne croissance). sanderianum ne doit pas du tout sécher (les racines meurent), les autres sont un peu plus résistants à la sécheresse (philippinense, whileminiae et praestans surtout) mais préfèrent l'humidité.


dianthum 'Lili'

   2-Non calcicoles: lowii, adductum, randsii, haynaldianum, parishii

     Ces espèces apprécient une ombre moyenne à dense (adductum var. anitum), et aussi, une hygrométrie forte (80% ou plus est idéal pour eux). Tous aiment avoir les pieds toujours frais. Même substrat que précédemment. Ils ont besoin d'une eau plus pure que les précédents, attention les racines!! une légère acidité (pH 6) leur est favorable, ainsi que les rinçages fréquents à l'eau de pluie si possible. Engrais donc constant, mais homéopathique.


adductum


     C - Les parvisepalum: delenatii, vietnamense, hangianum, emersonii, malipoense, armeniacum, micranthum, jackii

     Leur culture est peu variée, mais peut se diviser en deux groupes. delenatii, vietnamense et jackii préféreron une culture tempérée chaude (hivers doux), avec peu de repos (léger en hiver).


delenatii et delenatii dunkel

vietnamense

      Les autres gagneront à avoir un repos un peu plus marqué en hiver  (laisser un peu plus sécher entre deux arrosages) avec un peu plus de fraicheur et par contre, beaucoup d'humidité, d'eau et de chaleur l'été. Je trouve que les mettre bien au repos permet de retarder la floraison au printemps, et donc ils ont le temps de faire des réserves pour donner le meilleur d'eux-mêmes. Pour eux, la fertilisation se fera de mars à octobre surtout (chaque arrosage, mais à petite dose, engrais à base d'ammonitrate). Pour le substrat: écorces fines (pour petits pots, 6-9mm) à petites (9-12mm).
 
malipoense

micranthum


     D - Les autres Paphios (que je cultive) épiphytes ou poussant dans l'humus: tigrinum, sangii, venustum, volonteanum, javanicum, sukhakulii.

           Ils demandent un substrat plutôt acide (pH 6) et humifère, ainsi que de l'eau de pluie de préférence. Substrat: écorces de tout petit calibre (6-9mm). Dans tous les cas peu d'engrais (on peut oublier sans impacter sur la croissance), et rinçage à l'eau de pluie si possible de temps en temps. Tous requièrent un fort ombrage et une ambiance humide et douce (exception pour tigrinum, sèche et plus fraiche en hiver).


sangii
      E - Les autres Paphios (que je cultive) calcicoles: charlesworthii, druyii, fairrieanum, helenae, esquirolei

     Ils ont des exigeances similaires: une vive lumière (même en plein soleil si l'on veut pour druyii), des saisons marquées (doux à frais et plutôt sec en hiver, chaud et humide en été), et une eau légèrement calcaire (ou un apport extérieur, dolomie ou autre si eau de pluie).

     druyii est en écorces petites (9-12mm). celui-là est gourmand et a des racines puissantes (pot déformé!!).  Ils forment souvent rapidement de grosses touffes et fleurissent facilement.

charlesworthii
      F - Précisions sur les engrais et l'arrosage:

J'arrose avec une eau légèrement calcaire en rinçage (une fois par semaine ou tous les 15 jours, selon la température), ou avec une eau de pluie + engrais Akerne Rain Mix à 0,3g/l une fois par semaine, toute l'année (l'hiver on peut oublier d'en mettre de temps en temps)

     J'utilise 2 types d'engrais:

   1-Engrais Akerne Rain Mix: contient une bonne proportion de Calcium assimilable, Magnesium, Nitrate, Phosphore, Potassium et tous les micros-éléments
   2-Extrait d'algues (Liquid Ocean) de temps en temps (une fois par quinzaine) pour stimuler la croissance et la résistance naturelle des plantes (contient plein de molécules organiques complexes)

 

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La culture des Cattleya et alliés: plantes de lumière

     La grande majorité des Cattleya et Laelia demande une lumière particulièrement vive pour se développer correctement et fleurir généreusement. Aucun ombrage n'est nécessaire en hiver. Certains seront même difficiles à faire fleurir au nord de la Loire, si la saison froide est trop sombre (les lampes peuvent être utiles...). C'est la première chose à comprendre avant de cultiver cette famille d'orchidées! Il y a bien entendu quelques exceptions de plantes acceptant moins de lumière, mais posant évenuellement d'autres difficultés.

1 - Culture des Cattleya et Laelia monofoliés (purpurata, gaskelliana, warneri, warscewiczii, mossiae, trianaei, dowiana, lueddemanniana, rex, walkeriana, sincorana..., Laelia anceps ...)



Ces espèces font souvent plusieurs pousses par an et donnent de grosses fleurs généralement parfumées. La règle courante est la suivante: pendant la croissance, il faut leur donner beaucoup d'eau, de lumière, de chaleur et de l'engrais en constance (petite dose régulière plutôt que grosse dose occasionnelle). Quand la plante a fini sa croissance (généralement en automne, selon les espèces), on réduit les arrosages (et donc la fertilisation), mais pas la lumière!! La plante se met au repos (elle fait en réalité des réserves pour le cycle de croissance suivant ou la floraison, c'est pourquoi il est important que ce repos puisse être calé, car certaines espèces refuseront de fleurir dans le cas contraire).
Compost: grossier, ne se dégrandant pas trop vite et conservant la fraicheur à coeur (pour moi, orchiata en 12-20mm)

2 - Culture des Cattleya bifoliés (amethystoglossa, aurantiaca, leopoldii, bicolor, tenuis, velutina, intermedia, loddigesii, elongata, schoefieldiana...) et Cattleya praestans, pumila, aclandiae, schilleriana



Toutes ces espèces ont des pseudobulbes plutôt fins voire très fins (velutina, schoefieldiana) et demanderont un repos hivernal plus léger pour ne pas les laisser se déshydrater. Il leur faudra également un substrat un peu moins grossier que les précédents (les racines doivent rester fraiches au fond du pot au moins). En période de croissance, les besoins sont les mêmes. On peut mettre eldorado dans cette catégorie également. Il se cultivera comme violacea, à savoir lumière très forte, chaleur (+18°C l'hiver), et repos très léger.

3 - Culture des ex Sopronitis (coccinea, rosea, brevipedunculata...) et de Cattleya araguaiensis, alaorii...:



Ils se cutlivent en tempéré (araguaiensis) à tempéré frais (tous les autres). Soit des températures entre 12 ou 16°C mini, et en évitant de dépasser 25-27°C. J'utilise des écorces petites (9-12mm) voire mini pour les petites plantes (6-9mm). Ils seront arrosés beaucoup en été, et ils doivent légèrement sécher entre deux arrosages en hiver (plus pour araguaiensis). la lumière doit être un peu moins forte pour eux que pour les autres Cattleya. La ventilation est par contre préférable compte tenu de l'humidité maintenue! Attention!!! Eau de pluie et engrais à dose homéopathique sont nécessaires pour ne pas brûler les racines!!

4 - Les Cattleya rupicoles et apparentés (angereri, millerii, rupestris, sanguiloba, cinnabarina, flava...):



Tous ces Cattleya poussent en conditions assez extrêmes: les nuits peuvent descendre à 15°C en moyenne, mais la journée, ils sont souvent exposés à des températures de 40°C dans leur milieu naturel (rochers alentours qui chauffent beaucoup au soleil). Aussi, il faudra les installer dans un endroit particulièrement exposé au soleil, sans ombrage, loin du chauffage pour bénéficier des plus gros écarts de température. Mais comme ils aiment avoir le pied frais, j'utilise de petits pots remplis de mini-écorces (sauf grandes espèces), et j'arrose régulièrement, chaque fois que la surface semble sèche (une fois par semaine en hiver, presque tous les jours en été). Pour l'eau, une eau douce (eau de pluie très bien) avec une dose homéopathique d'engrais (comme pour mes Paphios) et c'est tout bon!!  

Enfin... attention aux bébêtes pour tous les cattleya: ils sont particulièrement attractifs pour les cochenilles (sous les feuilles, à leur naissance, et à la base des pseudobulbes) et pour les limaces (jeunes pousses, racines neuves et tout l'appareil floral)


 


La culture des autres genres:
 

  Dendrobium cuthbertsonii, obtusipetalum et cinnabarinum, Sophronitella violacea: je les cultive comme les ex Sopronitis et cela semble leur convenir!!


Les traitements chimiques et biologiques:

Pour prévenir maladies et invasions d'insectes indésirables (cochenilles, acariens et baveux notamment), il est nécessaire de prévenir leur installation, et parfois d'intervenir pour s'en débarasser. Voici un aperçu de mes techniques préventives et curatives.

1 - Commençons par le préventif:

Un environnement agréable pour les plantes (ni trop chaud ni trop froid, pas trop sec et non excessivement humide, ventilé sans courants d'air, milieu propre...) est la première chose à avoir, la plus évidente (à ne pas négliger!!)
Puis, lorsque l'on installe de nouvelles plantes, je recommande un rempotage immédiat, une inspection minutieuse, et de préférence un traitement fongicide et insecticide si l'on a des doutes sur la provenance des plantes.
La deuxième et autre évidence, est de maintenir des plantes en bonne santé, bien entretenues (arrosages adaptés, rempotages au bon moment). Elles sont alors moins attrayantes pour les pathogènes (insectes) et plus résistantes aux intrusions de maladies. Le calcium (combiné notamment au magnesium et à l'azote) aide à épaissir les tissus et ainsi rendre la plante plus résistante.  Pas trop d'azote toutefois au risque de voir la plante trop "sucrées" et attirantes pour les bébêtes (surtout pour les plantes à pseudobulbes comme les Cattleya!!!). Pour les Paphiopedilum, un ratio équilibré N/K semble favorable à une bonne santé. Pour les Cattleya, un ratio N/K plus petit (donc plus de K) rendrait les plantes moins appétissantes pour les ravageurs (moins de sucres, plus de sels dans la plante dixit un ingénieur agronome à qui j'ai posé la question).
Les minéraux et vitamines aident à renforcer la plante, stimuler sa croissance et son immunité. J'utilise ainsi de l'extrait d'algues, à raison d'un taitement toutes les 2 à 3 semaines
Enfin, un traitement fongicide préventif au printemps (mars) et à l'automne (octobre) permet d'éviter les maladies. J'ai choisi d'utiliser la bouillie bordelaise, au plus petit dosage indiqué sur la boite. Un surdosage ou une utilisation plus fréquente risque d'abimer la plante, attention!!!

résumé:
--> Environnement favorable, sain
--> Engrais plutôt riche en azote et magnesium, Calcium,pauvre en phosphore, N<ou=K
--> Extrait d'algues en période de croissance
--> Traitement fongicide printemps et automne

2 - Le curatif:

Lorsqu'un pathogène s'est introduit, il faut s'en débarasser... plusieurs solutions alors: si la plante est très atteinte et ne présente pas une grande valeur, le mieux est de mettre à la poubelle pour éviter la propagation aux autres plantes.
Autrement, place à la bataille!

Contre les maladies fongiques: de préférence, retirer toutes les parties atteintes avec un outil désinfecté (alcool ou flamme), cicatriser avec de la cannelle en poudre au niveau des coupes. Puis appliquer un fongicide (aliette, azoxystrobine, dithane, bouillie bordelaise, Physan...). Garder la plante sous surveillance, de préférence isolée des autres. Il est aussi recommandé de traiter préventivement les plantes alentour.

En cas de bactériose (taches translucides, parfois taches noires s'étendant assez rapidement), il faut procéder de la même façon en mettant un peu plus de cannelle (puissant bactéricide). Et seuls la bouillie bordelaise et le Physan auront une action préventive réelle (les antibiotiques sont interdits!!!)

En cas d'attaque de limaces ou escargots (souvent introduits dans le substrat sous forme d'oeufs, ou profitant d'une ouverture même minuscule de l'espace de culture), il faut mettre des petites granulés (bleues) un peu partout. elles sont efficaces et pas besoin d'en mettre des tonnes!!

En cas d'attaque d'acariens, deux traitements au Massai devraient en venir à bout (à 8 jours d'intervalle). Il faut traiter TOUTES les plantes pour éviter l'effet de niche. Les traitements à l'alcool les détruisent mais ne permettent pas de détruire les oeufs. et il est difficile d'être sûr de leur disparition avec cette méthode (ils sont très très très petits)
Mais maintenant je préfère la lutte préventive par lâché d'acariens prédateurs (efficace toute la saison pour peu qu'ils aient du pollen à grignoter après les acariens.

En cas d'attaque de cochenilles (les plus difficiles à éradiquer étant les Diaspis), il faut sortir l'artillerie lourde...
Pour ma part, je commence par dépoter la plante si elle atteinte au niveau de la base (plantes à rhyzomes, genre Cattleya), enlever toutes les bractées entourant les pseudobulbes, diviser la plante si elle est très touffue (ce sera plus facile à nettoyer). Ensuite, je pulvérise partout de l'alcool à 40% environ, additionné de savon noir ou liquide vaisselle bio. Cela permet de tuer et décoller les cochenilles présentes dans les replis. Puis il faut rincer après 15min environ, avec un jet assez fort (pulvérisateur à pression par exemple) pour bien tout enlever.
Quand les plantes atteintes sont bien nettoyées, je conseille d'attendre une semaine et de surveiller attentivement si de nouvelles cochenilles apparaissent (en général c'est le cas... surtout s'il fait chaud). Il faut alors recommencer le nettoyage à l'alcool (l'alcool pour laver les carreaux convient également, sinon alcool à brûler dilué de moitié).
J'ai laissé tombé les produits systémiques, aucun ne s'est révélé capable de tuer les Diaspsis boisduvalii multi-résistantes (croisées entre françaises et brésiliennes). Aussi, j'essaierai d'introduire une mini-guêpe prédatrice cet été...


















 




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